IA et santé : six conseils pour réussir votre projet, du déploiement à l’adoption

IA et santé : six conseils pour réussir votre projet, du déploiement à l’adoption

L’intelligence artificielle nous entoure discrètement au quotidien (moteur de recherche internet par exemple, publicités ciblées…). Les opportunités de l’utilisation de l’IA sont très prometteuses pour le secteur de la santé (recherche médicale, laboratoires, développement de médicaments, prédictions…). Pourtant, certains professionnels émettent des doutes quant à son utilisation. 

Quelques freins restent à lever pour faciliter l’adoption des technologies IA dans les établissements de soins et ainsi profiter des avantages du digital dans le quotidien des équipes médicales. Nous vous livrons quelques conseils pour dépasser les idées reçues et déployer l’IA dans un établissement.

Conseil #1 - Rassurer quant à la sécurité et la protection des données

Le déploiement d’applications digitales dans le secteur médical entraîne des questions de sécurisation des données. En effet, les informations de santé des patients sont sensibles et doivent absolument rester confidentielles. 

Afin de faciliter et sécuriser le partage des données de santé issues des différentes sources, d’accélérer la recherche et de mettre en pratique les traitements algorithmiques, des entrepôts de données de santé sont mis en place par différents partenaires (Euris Group, Health Data Hub, Enovacom …). Ce sont des entrepôts qui centralisent, mutualisent et permettent d’exploiter de grands volumes de données, de façon sécurisée.

Rassurer quant à la sécurité et la protection des données

Les établissements de soins et leurs partenaires doivent également disposer de data centers sécurisés, certifiés Hébergeurs de données de Santé (HDS), et contrôler l’accès à ces données (afin que seules les personnes autorisées puissent travailler sur les data).24 

HDS est la réglementation la plus stricte au monde en matière de protection des données, selon le principe DICA : 

  • Disponibilité : les data doivent être disponibles partout et à tout moment. 
  • Intégrité : en cas de mouvement de la donnée, elle doit restée inchangée. 
  • Confidentialité : seules les personnes autorisées à avoir accès à la donnée peuvent la consulter. 
  • Auditabilité : les accès aux données doivent pouvoir être tracés et contrôlés. 

Il existe six activités pour lesquelles les hébergeurs peuvent être certifiés :

  • La sauvegarde des données de santé 
  • L’administration et l’exploitation du SI contenant des données de santé 
  • La mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle de l’infrastructure virtuelle du système d’information utilisé pour le traitement des données de santé 
  • La mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle de la plateforme d’hébergement d’applications du système d’information 
  • La mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle de l’infrastructure matérielle du système d’information utilisé pour le traitement de données de santé 
  • La mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle des sites physiques permettant d’héberger l’infrastructure matérielle du système d’information utilisé pour le traitement des données de santé.

Par ailleurs, trois référentiels encadrent la protection des données personnelles par les acteurs de la santé :

  • Le code de la santé publique 
  • La loi informatique et des libertés 
  • Le RGPD (règlement général de protection des données) 

Toutes les entreprises qui traitent avec des données personnelles ont donc les obligations suivantes :

  • Déclarer auprès de la CNIL les fichiers contenant des données personnelles 
  • Assurer la sécurité des données collectées 
  • Informer les individus concernés quant à la collecte de leurs data, leur droit d’accès 
  • Respecter le principe de loyauté de collecte des données 

Aujourd’hui, pour être conformes, les solutions digitales doivent être certifiées par la CNIL. Cela garantit la sécurisation des données et rassure les utilisateurs et les patients. 

Au-delà de la certification CNIL, les plateformes d’intelligence artificielle utilisent deux méthodes majeures pour garantir la confidentialité des données : 

  • L’anonymisation : il est impossible d’identifier la personne concernée. 
  • La pseudonymisation : il s’agit de remplacer les données identifiables par des données indirectement identifiables (alias, numéro…). 

Conseil #2 - Rassurer quant à l’accès aux données

Les technologies d’intelligence artificielle dites de “machine learning“ ont besoin de s’entraîner pour être performantes. Elles s’appuient pour cela sur d’importants volumes de données. Pour que les résultats soient fiables, il faut que les data utilisées soient de qualité. C’est un enjeu pour les éditeurs de solutions IA lorsqu’ils déploient leurs applications. 

Rassurer quant à l’accès aux données

Pour tirer le meilleur parti de ces technologies, une démarche de gouvernance des données doit donc être menée au sein des établissements de santé pour évangéliser les équipes à propos de la donnée, ainsi que sur l’importance de sa fiabilité, sa disponibilité et sa qualité. Là encore, votre partenaire d’intelligence artificielle peut vous accompagner afin de rassurer vos collaborateurs et faire de vos projets de véritables succès.

Les données de santé sont sensibles, leur accès est donc très réglementé. Cependant, toutes les données relatives à la gestion opérationnelle des établissements de soins ne sont pas soumises à un cadre aussi strict. Elles sont plus facilement disponibles, consultables et accessibles. Leur exploitation par des solutions d’IA apporte des bénéfices concrets, tels des gains de productivité en logistique ou gestion de flux. Cela peut constituer un premier dans l’adoption de l’IA au sein des établissements de soins.

Conseil #3 - Faciliter l’adoption des solutions intelligentes par les utilisateurs

Les professionnels du secteur de la santé gagnent en maturité concernant l’utilisation du digital. Cependant, ils ont besoin de formation quand de nouveaux outils arrivent. Jusqu’à aujourd’hui, les SI des établissements de soin étant assez stables. Mais cela est en train de changer avec l’émergence de solutions innovantes pour de multiples usages : administratif, logistique, soins, aide à la décision !

Il s’agit maintenant de communiquer auprès des utilisateurs pour développer ces compétences digitales utiles à leurs missions du quotidien. C’est essentiel : pour les 19 % des soignants quin’utilisent pas d’outils digitaux, le premier frein est le manque de formation. Cependant les solutions d’intelligence artificielle sont de plus en plus intuitives, ressemblant aux applications utilisées dans la vie personnelle, ce qui facilite leur adoption !

Faciliter l’adoption des solutions intelligentes par les utilisateurs

Conseil #4 - Rassurer quant à la crainte d’être remplacé par des machines

Beaucoup de personnes redoutent qu’un jour le médecin soit remplacé par des robots ou des machines. Bien évidemment, il n’est pas possible d’exploiter les opportunités apportées par le digital dans le domaine du soin sans intervention humaine. Le soignant reste central et c’est indiscutable : l’intelligence artificielle compile des données dans le cadre de questions guidées. Le médecin prend la décision finale, l’explique et explore de nouvelles voies grâce au digital. 

L’OMS (Organisation mondiale de la santé) le rappelle dans ses recommandations : les décisions doivent être prises par des personnes. L’intelligence artificielle ne remplace pas l’intelligence ni l’expertise des professionnels. 

Rassurer quant à la crainte d’être remplacé par des machines

Conseil #5 - Rassurer quant à la complexité des solutions IA

Bien souvent, les projets d’intelligence artificielle sont réputés complexes, surtout dans la santé où les sources de données sont hétérogènes et les volumes exponentiels. Cependant, les technologies évoluent, les moyens déployés également. 

L’ergonomie est aujourd’hui au coeur des attentes des métiers et les solutions d’IA sont utilisées dans différents secteurs : industrie, énergie… Les logiciels sont donc pensés pour être exploités par des métiers qui ne sont ni informaticiens, ni des professionnels de la data. De plus, les solutions d’intelligence artificielle sont conçues pour exploiter au maximum les données des établissements de soins, les rendre intelligibles pour tous (du médecin à l’ingénieur logistique en passant par les aides-soignants et les agents chargés de l’accueil) et les communiquer aux différents personnels concernés. À condition de choisir le bon logiciel.

Rassurer quant à la complexité des solutions IA

Conseil #6 - Démontrer les ROIs pour toute l’organisation

Vous le savez mieux que personne, les budgets des établissements de soins sont restreints. L’IT n’est pas toujours un poste de dépense privilégié. Pourtant, c’est un passage incontournable pour aller plus loin et être plus performant. L’intelligence artificielle est réputée pour être coûteuse. Pourtant, bien utilisée, elle est rapidement rentable et source de performance. En effet, au sein d’un établissement de soins, elle permet, par exemple, de réduire le gaspillage alimentaire, de mieux gérer le linge, d’anticiper les pannes des équipements, ou encore de prédire les pics de flux patients pour adapter les ressources dédiées. 

Démontrer les ROIs pour toute l’organisation

Si vous optez pour une solution qui propose des algorithmes standards préparamétrés, administrables et évolutifs, les coûts de développement et d’adaptation sont réduits et vous bénéficiez d’une solution répondant parfaitement aux besoins. 

Les technologies IA évoluent, sont de plus en plus répandues et sont de véritables aides à la décision, vectrices de performance. Il n’est donc plus question de s’en passer. Si des doutes persistent, contactez-nous. 

Découvrez notre plateforme papAI

IA et santé : six conseils pour réussir votre projet, du déploiement à l’adoption
Retour en haut